jeudi, avril 24News That Matters

Goma – Musique : « Kasima », du vrai slam elektrik et des confessions

Goma – Musique : « Kasima », du vrai slam elektrik et des confessions

Tel un coup de Trafalgar, la première chanson 2025 d’Osée Elektra a fait irruption sur Youtube, de la manière la plus brûlante qui soit. « Kasima », c’est son intitulé, et le feu qu’elle charrie n’a rien à avoir avec les slams ordinaires.

Énergique et énergisant, ce morceau, qui s’apparente aux raps des années quatre vingt-dix est un mélange des mots pinçants et du rythme dansant. Une partie de plaisir où le jeune artiste de Goma étale sa palette qui, tant s’en faut, n’en fait plus un compositeur ordinaire.

« Wape Kitu »

Dans cette constellation des punchlines, Osée Elektra a, pendant plus d’une minute et demie parlé de lui, de sa jeune carrière, de ses conquêtes déjà acquises et de celles de demain. Et comme il le fredonne très bien, il est du genre « féroce pour ce qu’il veut ». Toussant du feu sur le micro, dans ce qui s’apparente à un mini freestyle, le slameur elektrik se rappelle également de ses débuts en rap qui n’étaient pas si évidents que ç’en a l’air. « Le petit rappeur du quartier au destin non tracé, petit squatteur des chantiers », c’est ainsi qu’il s’identifie dans le passé, lui qui, selon ses propres punchlines, a scellé un parcours épique, transitant « de la rue à la rime ».

« Tout ce que je veux, c’est briller »

Kasima, c’est également l’espace où Osée Elektra a partagé ses envies et ses désirs. Il est clair que le Soldat veut « faire mieux et briller ». Ce, sans trop compter sur les réseaux sociaux, où il regrette de n’avoir que trop peu d’influence, lui qui n’a que « moins d’abonnés sur TikTok ». Peut-être parce qu’il est « beaucoup trop penseur, poete et soldat », s’interroge-t-il. D’où d’ailleurs la nécessité de faire appelle au créateur-protecteur face à tout ce qui peut se constituer en haine de l’homme contre sa progression.

« Que Dieu me protège de mes potes qui disent qu’ils m’aiment, mais dans leurs phones mon nom c’est fils de pute », implore-t-il vers la fin de la chanson Kasima, qui au delà de resonner comme la lancée de l’année 2025 d’Osée Elektra, s’érige surtout en confession pour un artiste qui ne s’était pas lâché avec autant de facilité auparavant.

La chanson Kasima est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement.

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Journaliste - éditorialiste
Merci de partager :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *