TOTALEMENT POLITIQUE

Les temps sont durs, les mesures exceptionnelles sont donc de mise. La prise de Goma par les rebelles du M23 résonne comme un appel au patriotisme et au sacrifice. À voir les conclusions du conseil des ministres du vendredi dernier, Félix Tshisekedi est prêt à imposer des sacrifices importants aux institutions de la République Democratique du Congo. Ces sacrifices, principalement du type financier, partiront des " la suspension des missions et évacuations sanitaires à l'étranger non essentielles" aux "coupes par palier devant être appliquées aux frais de fonctionnement et aux interventions économiques de la présidence, du parlement, du gouvernement, du pouvoir judiciaire et des institutions d'appui à la démocratie". Tous, à part l'armée et la police Au cours de cette réunion du consei...

C'est désormais en plein Goma que les hostilités se déroulent être le M23 et les forces loyalistes congolaises. Depuis la matinée de ce lundi 27 Janvier, les rebelles ont été aperçus dans le chef-lieu du Nord-Kivu, les FARDC ont quant-à eux jugé de ne pas déposer les armes. Dans ce tohu-bohu, qui plonge la ville de Goma dans un des festival d'armes le plus macabre, le président Félix Tshisekedi a donné une réponse claire à l'EAC, qui pense être le cadre idéal pour résoudre ce conflit. « Il est clair que, par rapport à la situation qui prévaut en ce moment, le président ne pourra pas aller à ce sommet”, a clarifié Tina Salama, la Porte-Parole privée du Chef de l'Etat congolais. Et d'ajouter ; « la RDC continue à dire que le processus de Luanda est toujours en cours ». Pour rappel, le proc...

Des spéculations autour de la probable fusillade du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, les Nord-Kivuviens s'en nourrissent depuis la matinée de ce vendredi 24 Janvier 2025. Chacun y va de sa version, au point qu'on se perd dans une sorte d'engrenage de la désinformation. Normal, parce que les canaux officiels restent bouche-bée. Pris dans ce tohu-bahu du "Qui dit vrai, Qui ment...", les Nord-Kivuciens rivent, tous ou presque leurs regards vers le gouvernorat de la province d'où, logiquement, une information fiable, quant-à ce qui circule devrait provenir. Mais, silence radio de ce côté là. Conséquence, l'inquiétude se nourrit et les informations (fausses ou vraies) relayées par des officines officieuses rythment l'actualité du jour. Face à cette situation, qui ne s'apparente pas moins à ...

Les rebelles du M23 resserrent de plus en plus l'étau sur la ville de Goma. Après s'être emparés de la cité de Saké, considérée comme le dernier verrou avant de marcher sur la ville touristique de la RDC, ces bras-armés dont on impute une jointe-venture avec le Rwanda ont désormais le chef-lieu du Nord-Kivu en vue. À moins d'un retournement de situation miraculeux! Le pire peut arriver Le contexte de 2012 étant diamétralement different de celui d'aujourd'hui, il nous est permis de subodorer le pire, si les rebelles investissent la ville de Goma au forceps. Si tel est le cas, des combats à l'intérieur de la ville seraient inévitables. Mais pas que. Nous redoutons même une boucherie humaine, si les accrochages s'imposent entre les troupes loyalistes (FARDC) et leurs suppletifs ( Wazalen...

Accusée d'avoir eu recours aux armes explosives dans des zones peuplées de l'Est de la RDC de manière accrue lors du premier semestre de l'an 2024, la partie congolaise a finalement réagi. "Nous sommes dans une posture de défense de l'intégrité territoriale" a expliqué le Ministre de la Communication et Médias au cours d'une exclusivité accordée à TV5 Monde mercredi soir. Patrick MUYAYA n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer à l'en croire, le vrai coupable: "c'est le Rwanda qui emmène ses troupes, ses matériels sur un territoire qui n'est pas le sien et c'est reconnu mondialement" a-t-il sèchement fait savoir. Rappelons que la République Démocratique du Congo est accusée par Amnesty International autant que son ennemi, le M23 soutenu par le Rwanda....