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Affaire-Sexy : « Libre d’être moi », la réponse calibrée de Voldie Mapenzi à Gloria Bash

Affaire-Sexy : « Libre d’être moi », la réponse calibrée de Voldie Mapenzi à Gloria Bash

Il y a quelques jours, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Gloria Bash a assené une balle perdue aux artistes féminins qui s’habillent sexy. Cette séquence culte s’est produite à l’instant où l’autrice de cascadeur repondait à la question sur le « pourquoi elle ne s’habille pas sexy comme d’autres stars ». Sa réponse fut d’une stridence langagière percutante, ne pouvant laisser guère de choix à d’autres artistes féminins que de reagir.

« Être sexy, ce n’est pas du tout ma priorité… Je préfère qu’on se souvienne de ma voix et de mon talent, plutôt que de la couleur de mon string », avait rétorqué Gloria Bash, à la grande stupéfaction des artistes qui, pour la plupart de cas ou dans certaines situations découvrent leurs corps. Parmi elles, Voldie Mapenzi, qui peut être vue par d’aucuns comme l’une des doyennes de la musique urbaine de Goma.

La Diva, comme on la surnomme, a rétorqué plutôt de la manière la plus sage qui soit, en ne prenant parti pour qui que ce soit. D’ailleurs, elle a dégagé deux tendances qui se dephasent autour de cet éternel débat sur l’accoutrement des artistes féminins. « D’un côté, il y a celles qui critiquent les artistes qui s’habillent sexy. De l’autre, celles qui pensent qu’il faut absolument l’être pour exister », fait-elle remarquer, dans un post Facebook.

« Libre d’être moi »

Dans ce post Facebook riche, Voldie Mapenzi plaide carrément pour « la liberté » de l’artiste à habiller son corps tel qu’elle le souhaite, et selon que le contexte l’exige. D’ailleurs, pour armer sa position, elle y apparaît en robe noire courte, en mode de ce que Gloria Bash qualifierait de « sexy« .

« Parfois, je m’habille sexy. Parfois non. Tout dépend de mon humeur, de mon énergie, de mon envie du moment. Mais une chose est sûre : je ne le fais pas pour plaire aux autres, encore moins pour répondre à des attentes ou combattre des jugements. Je le fais pour moi, pour ma liberté, pour ma féminité que je choisis de vivre comme je l’entends », poursuit l’une des meilleures voix de la première édition de Vodacom Super Star.

Quoiqu’il en soit, l’accoutrement des artistes féminins fera toujours débat, et il sera bien plus compliqué de trouver un terrain d’entente, autant les perceptions sont aux antipodes.

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Journaliste - éditorialiste
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