Déterminée à mieux rendre service à la société, l’Université de Goma a fait un nième pas vers la modernisation scientifique en se dotant d’une table d’anatomie moderne. Cette innovation, qui rentre dans le continuum des réformes impulsées par le Comité de Gestion patronné par le Professeur Ordinaire Muhindo Mughanda, va permettre aux étudiants d’offrir les meilleurs services chirurgicaux.

Mieux apprendre pour mieux soigner

À la faculté de Médecine de l’université de Goma qui était déjà l’une des mieux réputées du Congo, y expérimenter un appareil d’une telle modernité, c’est un véritable cheminement vers l’amélioration des soins de santé, en l’occurrence dans le domaine de la chirurgie. Pour le Chef des travaux Jean-Marie Tshimbila, cet instrument « permet d’éviter les complications que nous connaissons dans la société relatives à l’anatomie, qui demeure la base de la médecine ».

Les étudiants qui auront le prestige d’étudier à l’université de Goma, sauront, grâce à cet outil dont seulement rares universités disposent aujourd’hui, « contourner les complications qu’on retrouve dans les hôpitaux et différents centres de santé dûs aux déficits », qui peuvent être du type technique ou humain. « Cette table d’anatomie leur permettra de maîtriser l’anatomie et le principe de dissection », a précisé le responsable de la section de simulation à l’université de Goma.

Vers des soins améliorés et efficaces

Jadis, les laboratoires d’anatomie n’avait rien de physique à l’UNIGOM. De nos jours, au delà de s’en être dotée, cet établissement d’enseignement supérieur basé à Goma passe à un stade supérieur avec des matériels d’une précision de pointe, adaptés à la révolution souple de la médecine. « À notre époque, on faisait des dissections sur des cadavres, encore qu’il fallait y avoir accès. Après, les étudiants ont commencé à apprendre sur les malades et ce n’est parfois sans conséquences », se rappelle le Dr Tshimbila.

Ansi, les plus que la table d’anatomie va apporter à l’UNIGOM sont énormes et de plusieurs ordres. « Au delà du fait que, grâce au nouvel enseignement qui sera dispensé à l’université de Goma, le malade sera protégé davantage, l’étudiant lui-même sera protégé vu qu’il n’experimentera plus directement sur le malade, mais sur le mannequin, sur la table de dissection ou sur le cadre avant d’intervenir sur le malade », a renchéri le chirurgien, avant de rendre un vibrant hommage au comité de gestion de l’université, qui ne cesse de relever le défi infrastructurel.

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Journaliste - éditorialiste