Il n’y a pas plus honteux et deshonnorant que de se savoir au dessus d’une institution, mieux, d’une nation. C’est justement la glissade dangereuse sur laquelle a décidé de s’embarquer celui qui se prend déjà pour le Zidane Congolais, Ngal’Ayel Mukau. Jeune pourri gâté !

La question centrale c’est « Pour qui se prend-il ? ». Oui, certes, techniquement, le jeune médian Lillois est peut-être d’un cran au dessus des autres, mais le comportement qu’il affiche depuis un temps, est de plus en plus piteux. Fin, depuis que Sébastien Desabre en a fait passer une trêve blanche, au mois de Mars.

La loi est dure mais c’est la loi

Les sélections sérieuses sont faites des règles, de permis et des interdits. Le fait pour Ngal’Ayel Mukau de ne s’être pas présenté, à l’heure recommandée, à Orléans, lieu du rassemblement des Léopards, est une atteinte grave au règlement d’ordre intérieur de la sélection congolaise. Ce comportement est également, et avant tout, un manque de respect, non seulement pour ses pairs, mais surtout pour toute la nation.

Le Pardon, un impératif du retour

Officiellement, Ngal’Ayel Mukau est suspendu de la sélection, à en croire le communiqué de la Fédération Congolaise de Football Association. Une sanction qui, certes, n’a de temporalité que cette trêve de Juin, mais dont la levée ne saurait être conditionnée que par des excuses, qui peuvent être soit officielles à l’endroit de toute la nation, ou alors internes à l’endroit de ses coéquipiers.

Le comble est que, dans tout ça, le très capricieux Ngal’Ayel Mukau, pour qui les rênes du milieu du terrain des Léopards sont promises d’ici quelques années, ne gagne rien. À part peut-être le vindicte populaire, d’un peuple congolais convaincu que seuls les talents ne font pas des résultats. Le respect du drapeau avant tout !

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Journaliste - éditorialiste