Les activités agricoles se poursuivent tant bien que mal sur le pied du volcan Nyiragongo à l’Est de la République Démocratique du Congo, en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu. Sous l’initiative d’un jeune entrepreneur du milieu, son projet part d’une situation alimentaire et humanitaire alarmante liée à des guerres à répetition dans l’Est congolais, actuellement sous l’afflux des déplacés.

“Je suis un jeune qui a grandi dans la région du Kivu où nous avons des terres arables pouvant nourrir des milliers de gens, la situation sécuritaire nous plonge dans une crise alimentaire indescriptible d’où le sens de mon courage d’apporter tant soit peu ma réponse” dit Omwinja Manassé, le responsable du projet.

Lutter contre l’insécurité alimentaire, point de chute du vingtenaire qui vient de boucler la première phase sanctionnée par une récolte d’une vingtaine des tonnes de pommes terre et d’autres produits marréchaires, une trentaine des tonnes attendue à la deuxième phase. Sa main d’oeuvre essentiellement composée de déplacés de guerre, regroupés dans des camps autour de la ville de Goma, où le nombre augmente régulièrement à l’allure des combats opposant l’armée congolaise FARDC associée aux jeunes patriotes et la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, le dernier étant le rayon d’activités du projet Kivu Labour.

“Pour  un projet ambitieux, maintenant  Kivu Labour travaille presque dans un cadre humanitaire avec un système d’autofinancement, c’est ainsi que l’équipe dudit projet arrive a sélectionner majoritairement des femmes comme cible pour travailler dans la plantation du précité projet, cela se fait non seulement pour lutter contre la violence sexuelle qui peut être l’un des premiers risques la journée dans leurs camps, mais aussi les formées pour renforcer leur expertise dans l’agriculture.” Poursuit Omwinja Manassé.

C’est depuis l’année passée que ce jeune agroentrepreneur a commencé ses activités marréchaires en territoire de Nyiragongo à Mutaho, employant quelque centaines de déplacés de Kanyaruchinya où ces journaliers reviennent regulièrement avec un ratio, vu la surpopulation, le responsable du projet Kivu Labour suffoqué, appelle à une assistance gournementale ou non gouvernementale.

A propos de l'auteur

Par: Rossy MUHEMEDI

Journaliste, Éditorialiste et Communicant congolais basé en ville de Goma.