USA : Kamala HARRIS, un ticket plus qu’un choix
Les féministes qui s’extasient du choix de Kamala HARRIS par Joe BIDEN devraient revoir leur euphorie, ou mieux avoir honte.
Le 21 Juillet dernier, puisqu’incapable mentalement et physiquement de se présenter aux prochaines élections présidentielles américaines, le président sortant Joe BIDEN a ouvert la brèche à sa vice-présidente, en lui témoignant ouvertement son choix comme candidat du parti démocrate.
Finalement, le vieux grincheux, qui passait du temps à sucrer les fraises à la Maison blanche s’est vu contraindre à rejoindre sa maison de retraite, où il attendra logiquement son départ de ce monde, après une usure politique visible. Tout le monde le constatait, sauf peut-être lui seul, qu’il ne réunissait plus les facultés nécessaires pour diriger le peuple le plus exigeant du monde, les américains.
Mine de rien, Joe BIDEN s’est agrippé au gouvernail, ne laissant presque pas d’espace à sa potentielle successeure Kamala HARRIS. Les américains les plus avertis disent d’ailleurs avoir eu à faire à une vice-présidente plutôt effacée dans l’ombre toujours aussi étouffante de l’octogénaire. Autrement-dit, « le vieux prenait tout l’espace« .
Les retombées sont telles que, seulement peu d’américains ont déjà communié avec Kamala HARRIS. Nombreux sont ceux qui n’en entendaient que parler. Les plus chanceux la retrouvaient dans quelques cérémonies protocolaires, autres que les nombreuses pourvues par le très envahissant BIDEN. La manière la plus compromettante de préparer son dauphin.
BIDEN n’a jamais songé à KAMALA
Le fait est que, quoi que l’on puisse penser, il en ressort que Joe BIDEN, et peut-être même toute la famille Démocrate, personne n’a jamais songé à l’avenir politique de Kamala HARRIS comme future présidente des États-Unis. Cela est d’autant plus apodictique qu’il s’explique par deux constats :
Premièrement : Si Joe BIDEN préparait Kamala HARRIS comme son dauphin, il lui aurait accordé plus d’espaces, et donc plus de chance de s’approcher de ses futurs électeurs et d’interagir avec. Une approche à laquelle le désormais « président en exercice incapable » n’a jamais songé tout au long de son premier mandat. Ce, malgré son âge et la déliquescence manifeste de ses aptitudes physiques et mentales.
Deuxièmement : Il ressort de la décision tardive, et peut-être même forcée de Joe BIDEN que le plan Kamala HARRIS n’avait jamais été envisagé. Le plus marquant est que les Démocrates, ceux là même qui venaient de réaffirmer leur allégeance au président sortant, auraient étonnement préféré « un vieux président incapable » à une femme aux vertus imposantes comme Kamala HARRIS. Encore qu’il a fallu attendre que le vieux grincheux (à qui les démocrates venaient de renouveler leur confiance) tombe de sa canne pour que Kamala HARRIS paraisse plus présidentiable, aux yeux des démocrates.
Non, je crois savoir le pourquoi du retournement des démocrates. La raison même pour laquelle Joe BIDEN et acolytes se sont soudain retournés vers Kamala HARRIS. Il est d’une évidence irréfutable que l’actuelle vice-présidente des USA présente des atouts qui pourraient repêcher les Démocrates dans le retard accusé sur le Républicains, en tête desquels Donald TRUMP ne cesse de creuser son sillon.
Au delà du fait que Kamala HARRIS garde toutes ses aptitudes physiques et mentales pour, non seulement diriger le pays, mais surtout mener à bien les prochaines campagnes électorales, qui s’annoncent véhémentes, elle tient également une très grande côte auprès des électeurs noirs, afros et les jeunes. Contrairement à BIDEN en qui les américains commençaient à voir plus d’inaptitudes que d’atouts.
Il ne s’agit donc pas d’une « femme des valeurs » que les Démocrates vont porter, mais d’un simple ticket gagnant. Si non, expliquez-moi comment ceux qui vont en faire leur candidate aujourd’hui, venaient de reconduire un vieux amorti de plus de 80 ans il y a encore quelques jours. Tout est clair !
Face à un Donald TRUMP qui déchire les sondages et qui s’est ouvert grand la voie vers la maison blanche, quoi de mieux qu’un opposant au profil totalement contrasté. Une femme (sachant que TRUMP est plutôt détestée par la junte féminine), Une Jeunesse (Sachant que TRUMP ne fait pas du tout des chiffres reluisants chez les jeunes), et une personne de couleur ( Une autre catégorie sociale qui ne vote pas TRUMP).
Ainsi, il m’est insupportable de voir les féministes rengainer leurs banières pour exprimer leur fierté de voir Kamala HARRIS être désignée candidate Démocrate pour les prochaines présidentielles. Pour la simple et bonne raison que, la vice-présidente des USA donne plus l’air d’être un tiquet qu’une candidate choisie en raison de sa personnalité.
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