lundi, décembre 2News That Matters

Roger MONGA : Oui, la jeunesse c’est un état d’esprit

Roger MONGA : Oui, la jeunesse c’est un état d’esprit

Il n’y avait pas plus jeune que Roger MONGA dans la corporation de journalistes sportifs de GOMA, voire du Nord-Kivu. Pourtant, le « vieux » fût parmi les rares en âge avancé.

Il était tellement jeune, plein d’énergies, de mobilités, à telle enseigne qu’on remettait en question son âge. Il était toujours là, à quasiment chaque événement sportif local, même quand sa santé ne suivait pas. Ce fût le vieux le plus jeune de sa génération.

Devenu une marque de la RTNC, à travers les émissions des sports, dont principalement « Panorama des Sports », le désormais « Feu Roger » sensibilisait le mieux, avec sa voix vociferante, les fanatiques des clubs de Goma au fairplay, les dirigeants à l’éthique et les arbitres au professionnalisme.

 

Bref, quasiment tout le monde se représentait dans les chroniques « pédagogiques » qu’il animait, avec une telle énergie, et une telle passion. Chaque fois avec des petits numéros d’humour et d’ironie. Hélas, L’homme de « Batoto Ya Mama » ne le fera plus.

Vieux ou jeune ? On était confus

C’est tellement rare de voir un vieux (en âge) s’intégrer aussi facilement dans un cercle étoffé des jeunes, qui pour la plupart ont l’âge de ses propres enfants, voire moins. Et pourtant le feu Roger MONGA l’a fait, en toute modestie et humilité.

Au fait, le vieux n’était jamais en conflit de génération avec un jeune confrère de Goma, ou même d’ailleurs. Bien au contraire, son côté taquin rassurait et confortait les jeunes journalistes sportifs qui se sentaient complexés face à son aura.

Plus important encore, le feu Roger MONGA fût un fédérateur dans des moments de dissensions au sein de la corporation. Il n’avait jamais ménagé son expérience et son vécu pour rassembler les égos de ses jeunes confrères autour du seul et unique travail du relèvement des sports Nord-Kivuciens.

Permettez moi de dire donc que le départ du Vieux Roger MONGA est non seulement une perte monumentale pour la province du Nord-Kivu et le pays tout entier, mais surtout pour chaque jeune qui ambitionne faire carrière dans la presse.

Oui, c’est l’Humanité qui perd.

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Politologue, Chercheur en Sciences Politiques et Administratives. Éditorialiste, Consultant politique et Chroniqueur sportif.
Merci de partager :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *