Retrait de la MONUSCO : pas tout de suite au Nord-Kivu
Lors de son dernier passage au Sud-Kivu, la première ministre Judith SUMINWA a assisté personnellement aux cérémonies officielles du retrait de la MONUSCO dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Un départ qui rentre dans le cadre du processus du désengagement de la Mission d’Observation des Nations-Unies en RDC, lancé depuis quelques années maintenant.
Le Nord-Kivu devra attendre !
Alors que la grogne monte, spontanément à chaque fois qu’une avancée des rebelles du M23 est signalée, les Nord-Kivuciens, principalement ceux-là qui ne veulent plus de la MONUSCO sur leurs sols, devront attendre. Cette précision vient de la nouvelle ministre des affaires étrangères qui, dans un briefing du Gouvernement face à la presse, a déclaré que “Nous ne voulons pas précipiter une situation dans laquelle la vulnérabilité et la volatilité du contexte sécuritaire pourrait être exploitée davantage.«
Selon Thérèse KAYIKWAMBA, « nous voulons un retrait responsable, durable et ordonnée de la Monusco. Cela veut dire que quand il s’agit du nord kivu, nous allons prendre en compte les évolutions que nous voyons sur le terrain avant de prendre des décisions responsables et d’amorcer ce processus quand les conditions les plus propices sont réunies », a-t-elle clarifié devant une presse congolaise toujours aussi curieuse sur ce point.
Le Nord-Kivu étant une province atypique, du fait de son instabilité sécuritaire, ne devra donc pas subir le même sort que d’autres dans lesquelles la MONUSCO a moins d’importance sur le terrain.
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