Maroc-RDC: à SAN-PEDRO, la peur est plus marocaine que congolaise, voici la raison
C’est l’un des chocs au sommet de la deuxième journée, pour la Coupe d’Afrique des Nations de Football en cours au pays des Éléphants: Maroc-RDC.
De Richard MUHIMA, notre envoyé spécial en Côte d’Ivoire
Sur le papier, ce sont les Lions de l’Atlas qui ont naturellement un léger avantage (ils dominent le groupe F avec 3 points+3),
même si ce ne sera pas suffisant pour eux, de venir à bout des Léopards, qui ne comptent qu’un petit point.
Des fortes chaleurs
La crainte des supporters et journalistes marocains présents sur le sol du district du Bas-Sassandra est que leurs joueurs ne soient pas en mesure d’exploiter comme il se doit, l’étendue de leurs talents. La raison est que le coup d’envoi sera donné localement ce dimanche 21 Janvier sous le coup de 14h, heure où il fait d’habitude très chaud, depuis le début des hostilités.
« Pour une rencontre très importante comme celle-là, il est évident que ce détail soit plus au profit des congolais qu’aux marocains. Nous aurions voulu que ça se joue la nuit, hélas » regrette l’un d’entre eux, au micro de totalementactus.net.
Une évidence
Une chose est sûre, en janvier, la température moyenne ici à SAN-PEDRO et dans certaines autres régions de Côte d’Ivoire est d’environ 27 degrés celsius, contre des précipitations estimées en moyenne à 15.2 millimètres. Précisément, la ville portuaire possède un climat de savane à hiver sec, selon la classification de Köppen Geiger.
L’heure prévue pour le go étant une simple coïncidence calendaire, l’encadrement technique et les joueurs Chérifiens ne préfèrent pas de leur côté s’alarmer, surtout qu’ils ont eu beaucoup de temps pour s’acclimater. Toutefois, avant d’embarquer pour la Côte d’Ivoire, le jeune sélectionneur Walid REGRAGUI avait prévenu que c’est toujours « difficile pour les équipes du Maghreb de se produire en Afrique subsaharienne, » notamment à cause du climat.
Malheur aux moins résistants
Reste à vérifier si réellement, ce sont les congolais qui seront plus résistants sur l’herbe hybride du stade Laurent POKOU. Étant donné que, quasiment tout le monde qui joue à cette heure-là, se plaint.
« On a calé deux entraînements à 14h, et je vous garantis qu’il fait très chaud pour jouer au foot. Je lance un appel à la CAF [Confédération Africaine de Football] pour regarder un peu mieux les horaires. C’est difficile de jouer à 14h » a déploré notamment Aliou CISSÉ, sélectionneur du Sénégal après pourtant, la victoire contre la Gambie (3-0).
Attendons voir!
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Les leopards sont forts dans des pareil pérature