L’histoire appartient à ceux qui l’écrivent
Si la RDC était une jungle, Chaux Sport en serait le Maître, présentement.
Ça y est ! Ils sont sur le toit du pays, ces Gorillas sur lesquels on avait mis un billet. Depuis samedi soir, l’équipe chère à Didi MUDOGO s’est placée non pas sur le strapontin, mais sur le toit du basketball congolais.
Ce n’est que justice !
Il est clair qu’en terme de fiabilité, aucune équipe du Congo ne rivalise avec Chaux Sport. Voir les champions de Bukavu remporter la 41 ème édition de la coupe du Congo n’est donc nullement une surprise. En revanche, le contraire l’aurait été.
Mine de rien, les Gorillas ne se sont pas montrés souverains dans toute la finale face à Terreur. Après un premier quart-temps plutôt abouti, les hommes de Élisé KALENDA ont semblé flancher, se faisant même doubler au score par des Kinois enragés (59-64), à 4 minutes de la fin.
Une vague dont les Gorillas se remettront très promptement, puisque dans les clutchtimes, ils ne laisseront aucune chance à Terreur, pour l’emporter in fine (73-65).
« Shiye njo Shiye »
Le plus important dans cette histoire teintée d’honneur est que Chaux Sport n’a jamais douté de ses capacités à ramener le titre national de Kinshasa. Et pourtant, d’aucuns vous diront que c’est un mythe. Et qu’il fallait bien plus que des extraterrestres pour aller réaliser ce braquage.
Tout en douceur, et avec de la maîtrise, les Gorillas se sont débarrassés, un à un, de leurs adversaires, du plus petit au plus costaud, jusqu’à épicer leur sacre par deux victoires de prestige face à deux cadors de la capitale (New Generation, puis Terreur).
Enfin, une étoile !
Peut-on dire que c’est la meilleure des étoiles qu’une équipe du Kivu puisse s’offrir. Devant le supremacisme Kinois, qui plus est dans leur propre fief.
Un titre acquis à la loyale, et surtout au mérite. Une première étoile nationale à floquer sur le maillot des Sud-Kivuciens, rien qu’après 3 années d’existence. Enfin !
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Par: Gaéthan Kombi
