Les « fétiches, » pour réussir sa carrière? Fally IPUPA prêt à mettre sa main à couper
Plusieurs personnes, sont celles qui postulent dans l’opinion que pour réussir leur carrière surtout en musique, certains artistes (congolais) toquent à des portes mystiques.
Un axiome qui a du mal à percer les oreilles de Fally IPUPA, un des exemples vivants de réussite dans le domaine musical, à l’échelle internationale (mondiale). Dans une exclusivité accordée au chroniqueur Marius MUHUNGA, la star un peu révoltée au moment de répondre à une question sur ce sujet, a été très catégorique.
« […] quand c’est un « blanc » qui a réussi, on dira qu’il a travaillé mais quand c’est un « noir » qui a réussi, on dira que forcément, il a touché des trucs bizarres » a rappelé avec regrets, la vedette quadragénaire, de nationalité congolaise.
Et d’ajouter
« Nous, quand on commençait, on nous disait que pour réussir, les artistes musiciens touchaient des grigris.
Non, ça n’existe pas, c’est des conneries ça, c’est trop facile. Sinon, tout le monde remplirait des stades, des salles. Il y a même ceux qui disent qu’ils sont les plus mystérieux mais vous allez voir, ils vont faire des concerts où il n’y a quasiment personne » a argumenté le natif de Kinshasa dans un ton fort.
Fally est tout de même convaincu qu’il n’y a qu’un seul chemin qui mène vers le succès: le travail.
« Il faut travailler et ça, c’est des choses qu’on doit dire à la jeunesse aujourd’hui. Que ce soit en musique, football, … ça (grigris) n’existe pas » insiste-t-il.
A propos de l'auteur
Même ceux qui gagnent la vie on les pointe toujours des doigts. Le travail enrichit