Insécurité à GOMA : Voici ce que propose NGALUKIYE pour retrouver de l’ESPOIR
La survie est devenue une denrée rare dans la ville de Goma. Aller et revenir, dormir et se réveiller ne sont plus un acquis pour quiconque vit dans la capitale touristique de la RDC. L’insécurité s’y pose avec une telle acuité que les acteurs sociaux et politiques s’interrogent. Tout le monde y va de ses propositions.
Une série de mesures interconnectées paraissent idoines pour guérir Goma de cette prolifération vertigineuse des cas d’insécurité, selon la thérapie proposée par Espoir NGALULIYE. Dans un premier temps, « Identifier tous les Wazalendo présents actuellement à Goma et aux environs, tout en leur dotant d’un signe distinctif afin de permettre à la population de démêler les vrais des faux », suggère cet ancien militant de la LUCHA RDC aux micros de Totalement Actus.
Au delà de cette identification des résistants Wazalendo, il se pose un problème d’encadrement. « Que le gouvernement se rassure que la prise en charge des vrais Wazalendo est effective pour s’assurer qu’ils ne vont plus tracasser la population pour avoir de quoi se nourrir », propose-t-il, avant de poursuivre : « Interdire à tous les Wazalendo d’être à Goma plutôt que sur les lignes des front. Les rares Wazalendo qui pourront venir à Goma, qu’ils y viennent avec la feuille de route et qu’ils ne soient pas armés. » Une mesure qui s’apparente à celle prise récemment par le Gouverneur Militaire du Nord-Kivu, mais dont l’effectivité est toujours attendue.
Quant-à la population, Espoir NGALULIYE recommande « un soutien aux vrais Wazalendo qui se battent contre les terroristes du M23. Ce soutien est et doit rester indéfectible. » Et Pour sa part, « la justice militaire doit arrêter tous les complices et ces bandits qui tuent et volent au nom des Wazalendo« , soutient-il.
Pour que cela soit possible, ce jeune d’Ensemble pour la République estime qu’il faut « organiser les bouclages spontanés dans les quartiers populaires, surtout ceux qui sont proches des lignes de front et qu’il y ait un numéro vert accessible 24h/24 que la population pourra contacter chaque fois pour donner les renseignements, alertes et informations des mouvements suspects. »
Telles sont les propositions émises par Espoir NGALUKIYE, qui regrette que « la surmilitarisation de Goma avec les faux Wazalendo incontrôlés n’est pas un problème mais un projet pour l’Union sacrée »
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