GOMA : Quand la furie populaire défie l’interdit
Aucune décision administrative, aussi contraignante et dissuasive soit-elle, ne peut inhiber la colère de la population.
La preuve, malgré l’interdiction formelle de toute manifestation ce lundi 19 Février à Goma, par l’hôtel de ville, des dizaines de jeunes sont bel et bien descendues dans la rue pour dénoncer ce qui est devenu le leitmotiv dans les bouches de tous les congolais. « La complicité de la communauté internationale dans la guerre de l’Est ».
« Ne pas dénoncer c’est être complice », peut-on lire sur le tee-shirt endossé par l’un d’entre eux. Sans décolérer, ces jeunes issus des plusieurs structures de la société civile ont brûlé le drapeau des États-Unis, qu’il considèrent comme le parrain du Rwanda, et par ricochet du M23.
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