Forces et faiblesses de la campagne électorale, d’après Estella KAKURU
La campagne électorale en République Démocratique du Congo, s’est clôturée le mardi 18 décembre comme cela avait été prévu par la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Au cours de celle-ci, les candidats à tous les niveaux du scrutin, ont naturellement fait étalage de leurs projets de société, lors de leurs échanges avec la population. Chacun a usé de ses stratégies pour convaincre ses vis-à-vis de voter pour lui ce mercredi.
Une des milliers de postulants, la jeune enseignante à l’Université de Goma, Estella KAKURU a capitalisé le temps imparti (2 semaines pour les candidats conseillers municipaux), pour battre campagne en sa manière, contre vents et marées.
Note positive
« J’ai aimé la détermination de la population à vouloir à tout prix le changement positif de la RDC et sortir de la misère, à travers un vote utile. »
Grosse déception, sidération
« Ce qui ne m’a pas plu c’est de voir plusieurs candidats mettre au premier plan leur argent sans donner leurs projets de société à la population. J’ai été sidérée par le comportement de certains candidats qui se sont donnés à l’indiscipline au travers des injures ça et là au lieu de montrer au peuple pourquoi il doit voter pour eux. »
Des électeurs craintifs
« Les préoccupations majeures des électeurs sur terrain c’était de savoir si les élections seront réellement libres, inclusives et transparentes. Il y a des rumeurs selon les quelles certains ne font pas campagne puisqu’ils sont déjà en contact avec les chefs de centres de vote. Aussi, la population craint que certains candidats ne puissent corrompre la CENI pour être proclamés élus. »
Estella KAKURU a candidaté aux municipales, en commune de Goma, ville de Goma.
A propos de l'auteur