EUBABUK- Playoffs : un format qui promeut l’injustice
Comment expliquer que Caviar a été éliminé, après avoir gagné un match sur deux contre Ami BK, encore dans le temps réglementaire ?
Oui, ça me paraît injuste que cela soit arrivé. Normalement, la justice ou l’équité sportive aurait voulu qu’il y ait un troisième game. Comme ça, aucun club ne se sentirait laisé par un sort injuste.
Caviar peut crier à l’injustice
Être éliminé, après avoir gagner un de deux matchs prévus pour une série, il n’y a pas plus injuste comme sort. Et ce n’est pas à dire que Ami BK ne mérite pas sa qualification. Bien au contraire. Autant que Caviar, Ami BK méritait bien un troisième game, pour n’avoir gagné qu’un seul de deux matchs.
Un format inéquitable
Organiser une série de 2 matchs était la pire conception que l’organisateur pouvait avoir. Malheureusement, c’est l’équité sportive qui en pâtit. Et le seul argument de temps ne compense pas tout ce que le basket vient d’en subir comme préjudice.
L’équité sportive voudrait qu’une série à 3 games soit organisée, plutôt que 2 comme ça vient de se faire. Cela aurait permis à l’équipe qui a gagné le plus de matchs (c’est à dire 2 sur 3) de passer en finale.
Nous voilà devant une telle injustice que, Caviar vient de se faire éliminer, après avoir gagné l’un de deux matchs prévus dans la série, en plus hors prolongation, sous un ridicule prétexte de “différence de paniers”. C’est sportivement injuste et injustifié.
Il y avait mieux à penser
Si l’EUBABUK tenait vraiment à sa fameuse série à 2 matchs, elle pouvait au moins avoir plus d’imaginations, notamment dans l’anticipation du scénario comme celui auquel nous venons de faire face dans cette demi-finale entre Ami BK et Caviar.
Réfléchissons-y un peu :
Pour départager Caviar et Ami BK, en deux matchs, il aurait été par exemple plus “juste” et plus “équitable” que l’organisateur ne prévoie pas de prolongation au premier game, pour ne l’envisager qu’au deuxième game en cas d’une nouvelle égalité. Ainsi, le seul gagnant de la série se serait qualifié en finale.
A propos de l'auteur
Par: Gaéthan Kombi
