Changement de constitution : « les gens vont vite en besogne », le recadrage de Vital KAMERHE

On peut qualifier ça de « douche froide » contre les opposants qui, selon le speaker de la chambre basse du parlement, s’evertuent à « lire ce qui viendra alors que rien n’est encore fait ». Vital KAMERHE a finalement décousu sa bouche, au sujet du changement ou non de la constitution du 18 Février 2006. Et la chose la plus sûre est que le patron de l’Assemblée nationale n’a dilapidé aucune de ses cartes.
« Certains préfèrent aller trop vite en besogne », regrette Vital KAMERHE. Lui dont la position sur la question du changement de la constitution est attendue comme les hirondelles du printemps. « Parler de la question de la révision de la constitution n’est aucunement un tabou. C’est constitutionnel. La loi reconnaît au Chef de l’Etat le pouvoir d’initier cette question », a-t-il poursuivi, au sortir de sa rencontre avec Félix TSHISEKEDI, en previson du très attendu discours sur l’état de la nation, prévu ce mercredi a l’Hemycicle. À éplucher ces propos laconiques de VK, l’on peut déduire que rien de particulier n’y a filtré.
Pour l’instant, l’autorité morale de l’UNC et partenaire privilegié de Félix TSHISEKEDI semble n’avoir pris aucune position par rapport aux velléités révisionnistes de l’UDPS. Les jours qui suivent seront évidemment décisifs.
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