TOTALEMENT SOCIÉTÉ

Cette fois, c'est à Majengo que le forfait a été commis. Une fois n'est pas coutume, la victime c'est une dame qui habite ce quartier nord de la ville de Goma. Source image (Ronely Ntibonera FB) Sans pour autant livrer son identité, plusieurs sources concordantes confirment la tuerie d'une femme par des bandits armés à Majengo, dans la nuit de mardi à mercredi. Une tuerie de plus, peut-être même de trop dans une ville où l'insécurité se consomme quotidiennement comme les haricots.

"Elle a quitté la maison pour l’université et dès lors elle n’est plus revenue. On ne sait pas justifier si elle est partie de quel côté car ses camarades indiquent ne l’avoir pas vu", chouinent les parents de la dénommée Armande Asifiwe Mihigo. La dame au teint éclairé, qui tient un salon de beauté, au delà d'être étudiante à l'Université Libre des Pays des Grands-Lacs est introuvable depuis le lundi matin, à en croire les informations relayées par nos confrères de Le Volcan News. Une situation qui plonge sa famille et ses proches dans une forte psychose. Inconsolables, les parents de la jeune fille supplient "les autorités et les hommes de bonne foi de nous aider à retrouver notre fille dans un bref délai".

Seriales sont devenues les tueries des changeurs de monnaie dans la ville de Goma. Pas plus tard que le dimanche soir, à Ndosho, un autre "cambiste" est tombé sous les balles des bras armés non identifiés. Ce, pendant que la ville au pied du Nyiragongo pleurait encore Jordan Mugisho, un revendeur d'unités tué quelques heures plus tôt. À en croire des informations grapillées çi et là, la scène meurtrière s'est déroulée aux encablures de 20 heures. À ses trousses, le pauvre RAMAZANI NYAMWIGULA, a été froidement abattu par ses bourreaux. Son sac d'argent aurait par le même fait disparu. Alors que c'est devenu rare de passer une nuit sans crépitements de balles, la ville de Goma ne cesse de ressasser des cas de tueries dont on ne sait déterminer les auteurs.

Ce qui est devenu depuis des années maintenant un phénomène de mode en occident, c'est à dire le mariage pour tous, se heurte à des véritables éclusiers culturels en Afrique, au point que même le mot d'ordre du Pape, allant dans ce sens, a sonné creux à l'entendement des prêtres africains. "Jamais ici chez nous" En ce dimanche 31 Décembre, où l'église catholique commémore la "Sainte Famille", une scene atypique s'est déroulée à la paroisse Bienheureuse Anuarité de Himbi, à Goma. Dans son homélie, le prêtre célébrant de la deuxième messe a défié solennellement la récente proposition du Pape François sur fameuse "Bénédiction hors liturgie des mariages homosexuels". "Ici chez nous, cela n'arrivera jamais", reste convaincu ce prêtre, qui estime que "C'est une stratégie de compromettre l'exi...

Dans une initiative louable en ce jour de Noël, le collectif Goma Actif s'est rendu au camp de KANYARUCHINYA, à quelques kilomètres au nord de la ville de Goma, pour apporter un peu de réconfort aux déplacés de guerre. Ils ont préparé un repas et ont offert des cadeaux aux enfants, comme il y a une année. Ces jeunes dévoués ont fait de cette mission leur mode de vie, cherchant à redonner le sourire à leurs compatriotes contraints de vivre dans des conditions difficiles depuis de nombreux mois, en raison des affrontements incessants entre les rebelles du M23 et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Trois fois par semaine depuis plusieurs mois déjà, ces bénévoles partent préparer de la bouillie pour les enfants, en complément de l'aide humanitaire qui tarde à satisfai...

Noël est commémoré par les catholiques et les protestants le 25 Décembre de chaque année, depuis 354 après Jésus-Christ. Année à laquelle, il est devenu une fête religieuse. Ce lundi, les chrétiens ne dérogent pas à la règle, dans plusieurs familles à travers le monde. Un début de semaine naturellement ultra particulier car ils fêtent la naissance de Jésus de Nazareth, à Bethléem, en Judée. Pourquoi le 25? D'après plusieurs ouvrages consultés par la rédaction de totalementactus.net, la date du 25 Décembre avait été fixée par le Pape LIBERE, d'origine romaine. Ce, pour "profiter d'une fête païenne déjà bien installée dans les pratiques populaires de l'époque, pour mieux diffuser la parole chrétienne." Mais en réalité à en croire plusieurs chercheurs se basant sur les écrits, la date exa...

La journaliste congolaise, basée à Goma, Lylîane Safi Sharanguza a été parmi les gagnants du concours « Henriette EKE », de Fond des Nations Unies pour la population [ UNFPA ] cette année. C’était grâce à son reportage télé sur la lutte contre les violences faites aux femmes dans le milieu professionnel. Pour la deuxième édition de ce concours, dont la proclamation s’est déroulée à Kinshasa le 11 décembre dernier, un trophée de plus est venu à Goma. Rose Mathe et Lyliane Sharanguza, qui sont journalistes, respectivement à la Radio Elle FM et Bora FM, ont glané les prix . La première s’est procurée la première place pour la catégorie radio et pour Safi, c’était le premier prix télévision. Son reportage a statué sur sur la lutte contre les violences faites aux femmes dans le milieu professi...