Affaire MBEMBA-WALID: urgent, le sélectionneur du Maroc “a reçu des menaces de mort”
À la veille du match contre la Zambie ce mardi 23 Janvier, le sélectionneur du Maroc s’est présenté en conférence de presse, accompagné du capitaine Romain SAÏSS.
De Richard MUHIMA, notre envoyé spécial en Côte d’Ivoire
La salle de conférence du stade Laurent POKOU, à SAN-PEDRO, a eu l’honneur d’accueillir le très attendu Walid REGRAGUI, près de 48 heures après les échauffourées qui ont émaillé l’opposition entre son Maroc et la RDC (1-1).
Même s’il a répondu présent à ce rendez-vous pour parler de sa dernière rencontre comptant pour la phase de groupes de la CAN en cours, au menu de ce mercredi, le technicien a été questionné sur sa brouille avec le capitaine de la RDC, Chancel MBEMBA.
Ça explose la toile depuis dimanche soir et c’est un Walid REGRAGUI un peu explosif qui a voulu tirer les choses au clair, lui qui a été accusé par le défenseur congolais, de lui avoir proféré un mot grotesque au cours de la partie.
Sa réponse (réplique) a été captée par l’enregistreur de totalementactus.net. En voici l’extrait, religieusement transcrit :
“Je pense qu’on en a fait un peu trop. Des échauffourées comme ça mine de rien, ça existe tout le temps dans le football. La dernière fois, lors de la Coupe du monde, je me rappelle qu’il y avait Pays-Bas-Argentine je crois, c’était pire que ça, on en n’a pas fait autant.
C’est vrai que cette polémique pendant 48h a été un peu trop exagérée de toute part mais ça ne va pas nous affecter, c’est un match de football. Ce qui est dommage, c’est de pouvoir avoir voulu me ramener dans un débat comme quoi j’avais tenu des propos racistes, je pense que c’est honteux et je défendrai mon image jusqu’au bout.
J’ai reçu des messages moi aussi racistes, des messages (menaces) de mort, je pense que malheureusement le joueur lui aussi de son côté. Ça montre qu’on est dans des extrémités pour un match de football.
Et ça montre aussi qu’en Afrique encore, à la Coupe du monde on était ensemble, on représentait l’Afrique, malheureusement quand il y a une compétition comme la Coupe d’Afrique, on essaie de ramener soit à la couleur de la peau, ou à la religion.
Il faut qu’on soit honnêtes avec nous-mêmes si on veut qu’on avance. Il y a des choses qui ont été dites après le match, qui sont irréelles et moi-même je le répète, je n’ai jamais insulté le joueur [MBEMBA].
Je le fais tout le temps, serrer la main des joueurs, des entraîneurs, des arbitres. Malheureusement, quand j’ai serré la main et qu’il ne me regardait pas dans les yeux, j’aurais dû laisser passer, moi j’ai cette éducation, j’aime bien qu’on me regarde.
Ce que j’ai appris est que prochainement, je pourrai serrer la main de l’entraîneur, de l’arbitre et laisser le joueur.“
Rappelons que le dossier est dorénavant sur la table de la commission de discipline de la Confédération Africaine de Football, une enquête est en cours et le dénouement est attendu.
A propos de l'auteur
Par: Richard Muhima
Bongo yake. Qui a besoin de le tuer?
ses joueurs ont suivi Mbemba c’était pour aller faire quoi avec lui? Pas le battre? Est-ce que nous on s’est occupé même de lui? Il voit maintenant la conséquence de vouloir montrer la force?
Saluer les joueurs ne pas mauvais, le retenir par la force c’est ça qui est mauvais dans cette histoire.
Chancel a fait l’accolade avec lui et l’a salué normalement. Pourquoi le retenir pour montrer la force? Oubien c’est Dieu de Chancel est fort et qui menace en rêve.
C’est normal que ça prenne 48h, tout ça pour dire qu’il ne faut pas poser n’importe quel acet n’importe comment en public. Même les analyses nous n’avons plus et tout ça c’est sa faute.
Comme nous avons déjà oublier cet evenement, n’ajoutons pas autre chose. Laissons le passé au passé et profitons de la CAN en tant que frère. On s’enfout de la couleur de la peau et de la réligion. Mettons en avant que les géographes nous ont mis dans un même continent. Le jour qu’ils dirons que Maroc n’est plus en Afrique on va penser à autre chose. Mais jusqu’à preuve du contraire, Marocain est Africain comme Congolais comme Ivoirien et Sud-Africain.
Vive l’Afrique, vive le Marco, Vive la RDC mon beau pays.
Partager sur internet.
Les propos du coach Walid n’est qu’une fuite en avant. Il sait qu’il est fautif et il cherche à protéger son image.