CANADA: Vital KAMERHE « énervé » par le discours de Louise MUSHIKIWABO
La République Démocratique du Congo prend part depuis le 05 Juillet dernier, à la 49ème Session Plénière annuelle de l’Assemblée de la Francophonie.
Le pays est représenté à ces assises qui se tiennent à Montréal, au Canada, par 8 députés et seulement 2 sénateurs pour une délégation conduite par le président de l’Assemblée Nationale. Sur place, le numéro 1 de la chambre basse du parlement congolais a eu du mal à se taire lundi, après avoir suivi le discours de la Secrétaire Générale de l’OIF, la rwandaise Louise MUSHIKIWABO.
Ci-dessous, un extrait de la réaction à chaud de Vital KAMERHE.
« Aujourd’hui, nous protestons de la manière la plus énergique de voir madame la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie parler des conflits dans le monde en énumérant les pays. Je préfère croire que c’est un oubli plutôt qu’une fois subtile de ne pas citer la présence rwandaise sur le sol congolais ou les troupes ougandaises.
Nous allons croyez-nous, donner un message très fort demain (ce mardi), le message est attendu par plus de 390 participants. Il n’y a pas meilleure tribune que ça, puisque ce sont des élus du peuple de leurs pays respectifs. Ils vont ramener ce message puisqu’il y a des pays au monde qui oublient qu’au moment où nous parlons, on est en train de tuer dans le Nord-Kivu, dans l’Ituri, en République Démocratique du Congo.
Pas par les armées venant de l’Occident ou de l’Asie mais par les voisins immédiats de la République Démocratique du Congo. C’est pour cela que nous disons que l’Afrique doit aimer l’Afrique, l’Afrique doit tourner la page des atrocités et voir comment projeter ce continent béni par Dieu dans l’orbite du développement. »
Notons que pour cette édition de l’APF, l’intelligence artificielle est le thème au centre des discussions. Les participants pourront donc élaborer concrètement, un plan d’actions pour une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle dans le milieu parlementaire.
A propos de l'auteur
Par: Richard Muhima
