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Que reste-t-il à LUKWEBO à part du vent ?

Que reste-t-il à LUKWEBO à part du vent ?

Une fois n’est pas coutume !

Déjà assuré d’avoir les deux pieds écartelés entre l’assemblée nationale et le sénat, mais sans être perché à l’estrade, Modeste BAHATI LUKWEBO pourrait cependant s’ennuyer de dépendre des autres. Lui qui a toujours conduit au moins un ministère ou une institution majeure du pays.

Une retraite obligée?

Difficile de savoir si le vieux « Maradona » ne renfilera pas la tunique et les crampons au prochain remaniement du gouvernement SUMINWA. Toutefois, la seule certitude actuelle est que le patron de l’AFDC pourrait attendre avant de reprendre une parcelle de commandement. Peut-être bien d’une commission à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Qui sait ?

Ayant déjà exposé son intérêt pour la Primature, alors qu’il était déjà à califourchon sur le perchoir du Sénat, Modeste BAHATI avait été recalé, au profit de Judith SUMINWA. Une clim encore plus douloureuse lui a été administrée ensuite par Vital KAMERHE aux primaires de la présidence de l’assemblée nationale.

Pour éviter un bon mandat sabbatique, au parterre de l’assemblée nationale, entrain d’admirer insoutenablement KAMERHE lui faire le « MWALIMU », lui et le reste des députés, l’élu de BUKAVU n’avait que le Gouvernement comme seul abris certain. Un cadeau qui ne lui a pas non plus été donné. D’ailleurs, son parti politique « AFDC » n’y a récolté que des miettes. Dégringolade !

Le Sénat est bien loin !

Là aussi, à la chambre haute du Parlement, on imagine moins Modeste BAHATI rafler la présidence. Pas parce qu’il n’en est pas capable, mais parce qu’il n’en aura pas le privilège.

Le vieux Maradona pourrait cocher sur toutes les cases, sauf la plus importante, celle de la GÉOPOLITIQUE. La présence d’un sud-kivucien (KAMERHE) à la présidence de l’assemblée nationale devrait naturellement compromettre l’éligibilité d’un autre au Sénat. Cet éclusier sociologique, inhérent à la politique congolaise s’imposera également contre LUKWEBO.

D’ailleurs, le nom du Premier ministre démissionnaire SAMA LUKONDE y est cité avec insistance. Une tendance qui paraît beaucoup plus plausible pour raison d’équilibre géopolitique. Le grand KATANGA, presqu’oublié dans le gouvernement SUMINWA devrait s’éponger les larmes avec le Sénat. Ainsi, il ne resterait plus rien d’important au professeur BAHATI LUKWEBO, à part peut-être le bon vent et l’air frais de ses complexes hôteliers.

A propos de l'auteur

Par: Gaéthan Kombi

Politologue, Chercheur en Sciences Politiques et Administratives. Éditorialiste, Consultant politique et Chroniqueur sportif.
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