EUBABUK : Maendeleo bouffé au caviar
Le basketball de la ville de Bukavu surfe sur ses heures de gloire. À l’ISP comme à Panzi, ou même au Vamaro comme ce dimanche, la saveur demeure la même. Encore plus quand il y a du bon Caviar au menu. Et bien, aujourd’hui, il y en avait, face à la hargne du BC Maendeleo.
Score : 67-75 pour le BC Caviar.
Le récit du match
Tout est allé si vite que Noé CUMA et Marc MATHÉ faisaient déjà l’amour au panier adverse avec deux shoots à trois points, dès la première minute. Cependant, au caractère, le BC Maendeleo a rattrapé son début de match raté jusqu’à passer même devant au marquoir au bout du premier quart-temps (15-12). Renversant !
La précision de Marc MATHÉ aux trois points, la vélocité du jeune Chris-Paul CIMANUKA et l’omniprésence de Clément KASONGO ont suffit pour gommer la nervosité de Noé CUMA. D’une efficacité chirurgicale, Caviar n’a fait que le boucher de Maendeleo en deuxième quart-temps. Les hommes de Mays BWENDE sont rentrés de la mi-temps avec une réserve de 14 points de plus dans leurs gibecières (30-44).
L’heure du duo CUMA-MARC
Obligé de jouer comme sur les oeux, car ayant déjà écopé de 4 avertissements, Noé CUMA a de nouveau fait preuve de grandeur et d’intelligence. Bizarrement, le fait d’éviter le corps à corps ne lui a pas empêché de réaliser ce pour quoi il a été acheté à Caviar, mettre des paniers.
Malheureusement pour Maendeleo, c’est au troisième quart-temps que la complicité entre CUMA et MARC a tenu. Des paniers venus de tous les côtés du terrain pour tuer les dernières ardeurs des rouge et blanc. Et comme un symbole, c’est sur un shoot sensationnel (à partir du rond central) de l’ancien tripointeur du BC Virunga que le troisième quart-temps prend fin (54-65).
Ensuite, le noir gagne le ciel et les nerfs se chauffent. Les contestations retardent l’épilogue de la partie, mais Caviar tient son avance. Il s’agit désormais de gérer pour CUMA et les siens. Richard CHIHASHA rentre sur le terrain pour cet objectif. Au finish, Caviar remporte le duel avec 4 paniers d’écart, soit 67-75.
A propos de l'auteur
Par: Gaéthan Kombi
