Femme, qu’est-ce que TSHISEKEDI ne t’a pas donné ?
Il leur aura tout donné, y compris ce qui était inespéré et loin de leur portée.
Félix TSHISEKEDI est peut-être le président congolais le plus “genré” de l’histoire. Son estime pour les femmes est tel qu’il n’hesite pas à les porter à la tête des institutions qui jadis, dans l’entendement collectif, ne relevaient que du seul génie masculin.
Primature, le nec plus ultra
C’est sans doute le “plafond”, “le sommet” de ce qu’une femme pouvait attendre. Le poste de Premier Ministre, sans doute le plus envié par une multitude d’acteurs enfuis au sein de la valise “Union sacrée”, vient d’être confié à une valeureuse femme dont le talent n’est pas à méconnaître mais surtout dont le poids politique n’équivaut peut-être à la tâche. Discrimination positive ?
Et pourtant, c’est bien Madame Judith TULUKA qui vient d’être chosie, au détriment des plusieurs autres grandes possibilités. Un choix qui n’atteste pas moins de la confiance que Félix TSHISEKEDI témoigne en la Femme politique congolaise.
La présidence éphémère de Jeanine MABUNDA à l’Assemblée Nationale, le passage en demi-teint de Ève BAZAIBA à la tête du ministère de l’environnement ou encore la direction jusque-là insatisfaisante de Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi à la Banque Centrale Congolaise n’ont visiblement ôté rien à l’admiration que le Chef de l’État de la RDC témoigne en la Femme.
D’ailleurs, selon certaines indiscrétions, “Béton” ne serait même pas contrarié par l’idée d’avoir une “Dauphine” plutôt qu’un “Dauphin” en 2028.
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Par: Gaéthan Kombi
