Jean Pierre BEMBA pris dans son propre piège
La force des écrits loge dans leur indélébilité. N’ont donc pas tort qui pensent que « les paroles s’en vont, pas les écrits »
Depuis quelques jours, il s’observe, sur la scène politique congolaise une sorte de remise en cause de la nationalité de Moïse Katumbi, l’un des candidats présidents, soupçonné récemment de détenir une citoyenneté zambienne. Dans ce nouvel épisode, qui n’a cessé de prendre une propension alarmante depuis la survenance de la fameuse loi Tshiani, dite de Père et de Mère, l’actuel ministre de la défense nationale, Jean Pierre Bemba y a rajouté son numéro.
Bemba, rattrapé par ses propres écrits
Le président du MLC, l’un des partis au pouvoir, a clairement remis en question la « congolité » de Moïse Katumbi. Et pourtant pour Jean Pierre Bemba, du moins selon ce qu’il a pondu dans son livre titré Le choix de la Liberté, « Les conditions d’acquisition de la nationalité doivent être plus ouvertes et plus souples ».
Dans le corps de cet ouvrage dont j’ai pris connaissance il y a un peu moins 5 ans, il y a toute une partie réservée à « l’épouvantail de la nationalité congolaise ». À la chute de celle-ci, après un argumentataire riche et prégnant, l’opposant de Joseph Kabila aux scrutins de 2006 s’est montré clairement favorable à la double nationalité.
A-t-il changé ses convictions ?
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