TOTALEMENT POLITIQUE

L'assassinat de Mzee Laurent Désiré KABILA n'a pas provoqué des remous qu'en République Démocratique du Congo. Étant donné les liens, étroitement tissés entre l'AFDL tombeur du regime MOBUTU et le Rwanda, la réaction de Kigali fût également immédiate, à en croire l'un des reportages de la RFI. La version de Stavros PAPAIOANNOU Seulement deux heures après l'assassinat de Laurent Désiré KABILA, "James KABAREBE m'a appelé par l'entremise de l'un de mes partenaires", affirme Stavros PAPAIOANNOU, le directeur de la compagnie Hewa Bora d'à l'époque. "Il me dit, je sais que tu as des bonnes relations avec le ministre de la justice (Mwenze KONGOLO), peux-tu aller lui dire que le président KAGAME souhaiterait que ce soit lui le président ?" narre-t-il dans ce reportage. "Il me donne ensuite un...

23 ans après, la même question se pose : Qui aurait tué Laurent Désiré KABILA ? La réponse est tellement loin d'être trouvée qu'elle laisse place à des simples insinuations. La seule certitude est que Mzee a été assassiné le 16 Janvier 2001 à Kinshasa. Sauf que, comme dans une fable, les congolais se demandent encore qui a mis à mort leur héros. Les doutes Les conclusions d'un expert en balistique et des légistes, qui ont été menés des enquêtes sur la mort du troisième président congolais, ont laissé place à des doutes quant-à au vrai scénario du décès de Mzee, tel que rapporté par l'histoire. Pour eux, "Il paraissait scientifiquement impossible d’imaginer qu’une balle tirée à bout portant sur une tempe du Président avec un pistolet parabellum 9 mm reste incrustée dans le crâne." Premier...

La liesse due à la réélection n'a pas empêché à l'honorable Patrick MUNYOMO d'exercer l'un de ses droits les plus incontestables, celui d'Ester en justice. Outré voire dépité par ce qu'il qualifie de " dénonciations calomnieuses, imputations dommageables, diffamations, injures publiques, provocations, actes de sabotage et menaces d'attentat" venant de son collègue l'honorable Josué MUFULA, l'homme de "Shida Yako Ni Yangu" saisit, à travers une plainte, la cour de cassation. Datant de ce lundi 15 Janvier, cette plainte atteste de la nouvelle tournure que prend la petite guerre froide entre les deux députés nationaux de Goma. Fini la guerre des mots, c'est désormais devant les instances, en vertu de l'article 93 de Loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonction...

Ça parait parfois miraculeux de comprendre qu'un État comme la RDC, qui depuis des décennies est en proie à des guerres expansionnistes, consolident toujours ses limites territoriales. En effet, c'est de la magie! Chapeau bas aux FARDC Moquées, tournées en dérision voire abandonnées, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo n'ont bizarrement jamais abandonné leur lutte, celle de défendre l'intégrité territoriale du pays, au péril de leurs vies. Ce, en dépit du fait que "L'armée est infiltrée et souvent trahie", comme l'avait bien reconnu le président de la République, Félix TSHISEKEDI. Gardiens d'une RDC aux frontières poreuses, les FARDC sont quasiment sur tous les fronts, de l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud, en passant par le Centre du pays. Cette démultiplication des f...

Lui, il a de quoi y voir des vertes et des pas mûrs. La réélection de Félix TSHISEKEDI est sans doute le premier cauchemar pour Matata PONYO en 2024. Conscient de son incapacité à dompter, à lui tout seul, le président sortant aux élections du 20 Décembre 2023, Matata PONYO avait décidé de se rallier au candidat qui en était plus enclin, Moïse KATUMBI. Sauf que, même l'ancien gouverneur du Katanga n'y est pas arrivé. Une condamnation qui pend au nez En Novembre 2023, la Cour constitutionnelle avait renvoyé contradictoirement au 18 mars 2024 la cause concernant le procès de la débâcle du parc agro industriel de Bukanga-Lonzo. Un projet d'auto-suffisance alimentaire exécuté sous le régime de Joseph KABILA dont Matata PONYO faisait office de Premier Ministre. Dans cette affaire loufoque, ...

L'électorat congolais a été d'une grande répugnance pour le Docteur MUKWEGE, lui qui se voyait pourtant comme un des sérieux challengers de Félix TSHISEKEDI pour la magistrature suprême en RDC. Hélas, le Réparateur des femmes n'aura captivé que 0,22% des électeurs. Un camouflet cuisant pour un Prix Nobel dont l'adoption même dans son fief de Panzi n'a pas été témoignée dans les urnes. Sans doute frustré de ce score à la fois déshonnorant et affligeant, le "Docteur" n'a pas hésité à s'en prendre au peuple congolais, qu'il a d'ailleurs qualifié de "corrompu". "Un peuple qui se laisse corrompre, qui ne dénonce pas les injustices et qui applaudit ses bourreaux sans résister à leurs tyrannies, est complice de son esclavage et devrait en assumer les conséquences", a-t-il regretté dans un tweet...

La cour a dit, donc c'est ça ! Les débats autour de la réélection ou non de Félix TSHISEKEDI à la tête de la République Démocratique du Congo sont définitivement clos. La cour constitionnelle vient d'y mettre terme, à l'issue de son arrêt de ce mercredi 10 Janvier 2024. Les requêtes de Théodore NGOY et David MPALA sont jugés "recevable mais non fondée" pour le cas du premier et "prématurée par défaut de qualité" pour le deuxième. Conséquence, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est donc confirmé, tel qu'on le subodorait, "Nouveau président de la RDC pour les 5 prochaines années". Tel que le veut la loi électorale, à son article 75, la Haute cour n'a nullement détecté des irrégularités à même d'atteinter aux résultats proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante. Cela é...

Dans l'histoire élitiste de la République Démocratique du Congo, son nom n'est que très peu épinglé dans les récits de gloires. Très peu de congolais ont attendu un jour parler du Général André Kisase Ngandu, pourtant, ce fut l'un des artisans majeurs du déracinement du régime de président MOBUTU. C'est en date du 8 Janvier comme hier, mais en 1997 que survint la mort de cet officier congolais dont les mérites sont restés cachés dans l'ombre de Laurent DÉSIRÉ KABILA. Et jusqu'à présent, les circonstances de sa mort n'ont jamais été élucidées. Certains attribuent son élimination à Laurent DESIRE KABILA avec qui il était en froid depuis "l'usurpation" du titre de "président de l'AFDL" par Mzee, qui n'était pourtant qu'un Porte Parole. D'autres par ailleurs, expliquent sa mort par son refus...

Dans une communication faite très tard dans la nuit de ce vendredi, la Commission Électorale Nationale Indépendante vient d'annoncer l'invalidation de plusieurs candidats aux élections législatives. Au total, un chiffre de 82 candidats vient d'être avancé par la centrale électorale, qui avait promis de supplanter tout candidat qui se serait livré aux magouilles lors des récents scrutins ténus le 20 Décembre 2023. Parmi eux : 3 ministres en fonction, un membre du bureau de l’assemblée nationale (la rapporteure), deux gouverneurs (Kinshasa et Mongala) et des mandataires.